Entrez, mais entrez donc Mesdames et Messieurs, sous le chapitoto labyrinthique !
Dans ce dédale le toto vandale offre aux sauriens des moins que rien artistiques.
D’abord aux Lézards Zéros, car ces animaux préhistoriques se foutent comme de l’an 40 des Arts Premiers, des Arts Seconds, des Arts Contemporains, Modernes, Classiques, Renaissances, Médiévaux … Antiques.
Les Totos se revendiquent d’avant l’Art Pariétal, plus cro-magnons que trop mignons, antérieurs à l’invention de l’esthétisme. Toto voisine les graffitis de chiottes, et se détourne à l’aise des cimaises institutionnalisées musées.
Mais tout saurien n’est pas né de rien... Y’a bien fallu un œuf, plus très neuf quand je quittais enfin sa coquille.
Ensuite aux Lézards Plastiques, ceux où je tique, je doute, je redoute. Ici point de joconde, ou bien, ou bien j’émonde, je ne garde que le noyau, l’amande, jette le surplus aux pourceaux.
- Est-ce bien de l’art ?
- Ainsi je le définis
- C’est totomatique ?
- Non, c’est totologique
Enfin y’a lez'écritures , celles qui ont la vie dure, qui sentent le vin, l’alcool des bistrots, le verbe incarné au ras du caniveau, crié s’il le faut, pour que les oreilles entendent, que le slam divague à l’âme , dit vague à lame, diva gala me…
Et puis ces mots jetés comme des dés sur le papier, bouteille à l’amer, flux, reflux, au gré des marées : mektoub !
C’est court, énonça-t-il.
Non c’est sommaire, répondit Toto